Etude : le RSS n’est pas une source que l’on a besoin de centraliser (Partie 1 : les types de sources, et nos besoins)

Si vous êtes un « Géant » du Web (comme Google, Yahoo!, et même Microsoft), et que vous proposez un seul outils pour consulter une source en RSS, vous avez une lacune dans votre offre de services qui pourrait être pénalisante pour fidéliser vos utilisateurs. Et si au contraire vous avez centralisé votre gestion RSS comme entre les services « Yahoo! Mail » et « Mon Yahoo! », c’est peut-être une erreur stratégique…

Si les premiers adeptes de la lecture de flux d’actualités disséminées en XML/RSS ont trés vite suggérés de disposer d’un service Web pour centraliser toutes leurs sources préférées en vue d’une parfaite mobilité, l’accroissement du nombre de sources disponibles, et la diversification des modes de lecture, ont complétement changés les besoins et la demande.

Récapitulons les types de sources, et la fréquence ou les circonstances dans lesquels on a besoin de les consulter :

1. Historiquement, il y a d’abord eu des sources d’actualités. Que l’on peut cerner dans 2 démarches différentes ; les actualités pour un usage professionnel que l’on voudra consulter quotidiennement à un (ou des) moment(s) de la journée que l’on aura voué à cette tâche. Et pour les plus importantes, en être alerté dés la publication.
Puis, il y a les actualités pour un usage personnel, notamment pour les dépêches de presse que l’on consulte selon le temps libre disponible. Et pour lesquelles on n’a pas fondamentalement besoin d’être alerté instantanément. Mais on peut avoir le souhait d’en connaitre rapidement les plus récentes, et sans forcément l’avoir sollicité.

2. Ensuite, on doit la popularité du RSS pour son intégration dans les blogs que l’on consulte dans 2 types de situation ; il y a les blogs d’information de veille thématique auxquels on peut attribuer une confiance comparable à celle d’une source d’actualités avec les mêmes besoins et habitudes. Et les blogs affiliés à sa vie privée qui sont diffusés par des ami(e)s ou des prôches. Généralement, on les consulte quand on en a envie et du temps libre à « tuer ».

3. Et on commence, – enfin -, à voir des sources à vocation commerciale pour un usage professionnel ou personnel comme par exemple les liste de nouveaux produits d’un fabricant ou revendeur, les annonces récentes des agences immobilières, les dates d’événements culturels ou de diffusion de divertissements (spectacles, concerts, films, ou émissions TV), etc. Pour lesquels les besoins sont à prendre au cas par cas selon la durée, la fréquence, et la répétitivité de consommation du produit.
Ces sources, pour leur capacité à contourner les dérapages des logiciels anti-spams envers l’emailing légale, sont promisent à une forte croissance.

4. Pour terminer, on trouve des sources destinées à remplacer les emails d’alerte ; pour les mises-à-jour de logiciels, les interventions dans un forum, les commentaires d’une actualité ou d’un article de blog, les modifications sur un wiki, etc. Le besoin sera d’en être alerté instantanément, ou à chaque fois que l’on voudra en faire la demande.

Avant de conclure cette première partie, je n’ai pas précisé un autre paramétre néanmoins important mais qui concerne presque tous les types de sources XML ; les internautes souscrivent souvent à plusieurs sources pour répondre au même besoin d’information, soit pour pratiquer une mise en concurrence, ou alors soit pour « recouper » ses sources, avec une préférence pour une ou deux de celles-ci qui leurs semblent les plus pertinentes.

Finalement, on comprendra que les domaines d’utilisation des sources RSS, et les circonstances dans lesquels on les consulte, sont beaucoup trop diversifiés pour que un unique outils, ou plusieurs outils centralisant la même collection, puissent convenir.

Par ailleurs, il serait trés utile que les internautes disposent d’un outils pour sauvegarder, – sous forme d’un simple annuaire personnel sans prétentions pour la lecture -, tous les flux qu’ils auront appréciés.
Et, qui leur proposera de les classifier selon la fréquence, l’importance, et les circonstances dans lesquels ils voudraient les consulter en vue de les aider à choisir et adopter les logiciels répondant à leurs besoins de lecture, et les aider à configurer ces derniers.
D’autant que un grand nombre d’internautes utilisent des flux RSS sans s’en rendre compte, ou ignorent le potentiel des aggrégateurs par rapport aux simples lecteurs…

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